Je sais ce que j’ai à faire
Un jour, Nasreddin Hodja égara sa besace dans un village où il était l’hôte des habitants. Il commença à crier à tue-tête.
— Si vous ne me la retrouvez pas tout de suite, je sais ce que j’ai à faire !
Ils cherchèrent avec le plus grand soin. Finalement, on retrouva la besace. Alors que le Hodja allait quitter le village, un de ceux venus le saluer lui demanda, intrigué :
— Si par malheur la besace n’avait pas été retrouvée, qu’aurais-tu fait ?
— Ce que j’aurais fait ? J’ai chez moi un vieux tapis. Je l’aurais découpé pour en faire une nouvelle besace.
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