Peut-être te prendra-t-il à ma place ?
Nasreddin Hodja, gravement malade, était couché. Tous pensaient qu’il n’y avait plus d’espoir. A son chevet sa femme pleurait.
Hodja s’adressa à elle :
— Femme, pourquoi pleurer ? Va te laver la figure, mets tes plus beaux vêtements, fais-toi belle et revient à côté de moi.
— Mais, Hodja, comment puis-je me faire belle alors que tu meurs ?
— Je veux que tu fasses ce que je t’ai demandé, dit-il, parce que quand l’ange de la mort arrivera, il te prendra peut-être à ma place.
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