S’il a enfanté il peut aussi mourir

Nasreddin Hodja eut besoin d’un chaudron qu’il emprunta à un voisin. Puis il rapporta le chaudron avec une petite marmite.

— Ton chaudron a enfanté, lui dit Nasreddin.

Un peu plus tard, Nasreddin redemanda le chaudron qui lui fut prêté volontiers. Ne voyant pas son ustensile revenir, le propriétaire décida d’aller le réclamer.

— Ton chaudron ? Mon pauvre ami, je n’avais pas le courage de te le dire. Ton chaudron est mort !

— Mort ? Mais, Hodja, a-t-on jamais vu mourir un chaudron ?

— Tu avais bien cru qu’il avait enfanté, pourquoi ne crois-tu pas à sa mort ?

 

Publié dans : Non classé |le 11 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

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