L’odeur de son imagination
Nasreddin Hodja était seul chez lui et imaginait qu’il se préparait un bon petit plat : un poulet avec lequel il faisait un bouillon bien assaisonné. Il n’avait pas encore mis les pieds dans la cuisine, qu’on frappa à la porte. Un gamin, un bol à la main lui dit :
— Excuse-moi, Hodja, ma mère est malade. Je suis venu te demander un peu de potage.
Abasourdi, Nasreddin pensa : « Mes voisins parviennent à sentir jusqu’à l’odeur de mon imagination ! »
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