Chez le coiffeur
Nasreddin Hodja était chez le coiffeur. Après l’avoir bien savonné, celui-ci le rasa avec un rasoir mal affûté.
Chaque coup de lame correspondait à une coupure. Sur chaque coupure le coiffeur mettait du coton pour arrêter le sang. La moitié du visage (si l’on pouvait encore l’appeler ainsi) de Nasreddin ressemblait à un champ de coton. Le coiffeur s’apprêtait à attaquer l’autre côté, quand le client le stoppa, se leva et sur le seuil de la porte lui dit :
— Si le coton pousse d’un côté, je vais semer l’orge et l’avoine ailleurs.
Puis il s’en alla.
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