La pluie divine
Il tombait des cordes. Nasreddin Hodja, à la fenêtre, regardait le spectacle. Un ami passa, qui courait en protégeant sa tête de son manteau. Nasreddin lui cria :
— N’as-tu pas honte de fuir ainsi ce bienfait qui descend du ciel ?
Le pauvre homme, interdit, ralentit sa course et arriva chez lui trempé.
A quelques temps de là, il pleuvait autant et Nasreddin courait vers sa maison pour éviter d’être mouillé. Alors l’ami, qui lui était à sa fenêtre ce jour-là, cria :
— N’as-tu pas honte, Hodja de fuir ce présent de l’au-delà ?
Sans s’arrêter, Nasreddin répliqua :
— Je ne fuis pas, j’essaie de ne pas piétiner cette pluie divine.
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