Quand il était vivant
Un homme, avec qui Nasreddin Hodja avait eu un différent, venait de mourir. Au cours de la cérémonie funèbre, l’imam, selon l’usage, demanda aux fidèles s’ils connaissaient le défunt.
Connaissant les liens d’amitié qui liaient autrefois le mort et Hodja, l’imam s’adressa donc à lui.
Hodja, qui en voulait terriblement à cet homme, mais ne désirait pas parler en la circonstance, répondit :
— Ne me demandez rien, je ne parle pas derrière le dos des morts.
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