Ne me le demandez pas.
Nasreddin Hodja rentrait au village précédé de son âne.
Soudain l’animal se mit à courir à toute vitesse. Pour ne pas perdre l’âne et son chargement, Nasreddin se rua à sa poursuite.
Naturellement, la distance entre eux augmentait, et des passants qui n’avaient pas vu l’âne, mais Nasreddin seulement, demandèrent :
— Où cours-tu ainsi comme un fou ?
Et Nasreddin, courrant toujours :
— Ne me le demandez pas. Demandez plutôt à mon âne !
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