La mort solitaire
Nasreddin Hodja se promène sur la route. Effrayé par un bruit, il se jette dans le fossé.
« Je suis mort de peur », pense-t-il au bout d’un moment.
Le froid, la faim commencent à le tenailler. Il rentre chez lui, annonce à sa femme la triste nouvelle et retourne dans son fossé.
Secouée de sanglots, l’épouse du Mulla va chercher du réconfort chez les voisins :
— Mon mari est mort ! Il gît dans un fossé…
— Comment le sais-tu ?
— Personne n’a découvert son corps, alors, le pauvre, il a dû venir me le dire lui-même.
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