L’omelette
Nasreddin Hodja du temps qu’il était aubergiste à la campagne, voit arriver un jour une troupe brillante de chasseurs à cheval. C’est un grand seigneur et sa suite.
— Holà, aubergiste, une collation ! Nous avons l’estomac vide.
Nasreddin leur prépare une omelette qu’ils mangent avec appétit.
— Combien te dois-je ? demande le seigneur au moment de repartir.
— Trente dinars, Excellence.
— Par Allah ! Trente dinars pour une omelette ! Les œufs sont donc bien rares par ici.
— Non, Excellence, ce ne sont pas les œufs qui sont rares par ici, ce sont les gens riches.
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