La grasse matinée
Nasreddin Hodja et sa femme paressaient au lit et aucun d’eux n’avait envie de se lever.
— Kalima, dit Nasreddin, va voir dehors s’il pleut encore.
— Non, le temps est sec, sinon tu entendrais le bruit de la pluie sur le toit.
— Alors, lève-toi pour mettre une bûche dans le feu.
— Tu ne vois pas d’ici qu’il reste encore des braises dans la cheminée ?
— Je vois que tu n’as aucune envie de te lever. Puisque tu as réussi à faire deux tâches sans sortir du lit, dis-moi comment tu comptes t’acquitter de la troisième ?
— Laquelle ? interrogea Kalima
— Traire la chèvre qui se trouve dans la cabane, au bout du jardin.
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