La mort de Nasreddin Hodja
Un jour qu’il se sentait mal en point, Nasreddin Hodja s’étendit sur le chemin qui menait à sa maison, se croyant mort. Il s’est dit que quelqu’un finirait bien par passer par là et irait annoncer la nouvelle au village. Comme personne n’était venu, il se leva et alla chez lui annoncer la nouvelle à sa femme :
– Halouma, je viens juste de mourir, tu trouveras mon corps sur le chemin qui mène à la rivière. Il repartit s’étendre à nouveau sur le chemin. Sa femme alla voir le cadi et lui dit :
— Mon mari est mort, il est sur le chemin qui mène à la rivière.
— Halouma, en es-tu sûre ? Je viens juste de voir ton mari qui gambadait comme un cabri et je t’assure qu’il se portait à merveille !
— J’en suis sûre ! Il est venu me l’annoncer lui-même !
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