Nasreddin Hodja commerçant ambulant
Nasreddin Hodja fit l’acquisition d’un étal de marchand ambulant et se mit à parcourir les rues du village, en criant :
— Qui veut mes belles tomates rouges ! Qui veut mes belles salades ! Qui veut mon persil frais !
Le premier client qui se présente découvre que, dans le panier de Nasreddin, il n’y avait aucun légume mais de la viande de chèvre, uniquement de la viande.
— Que se passe t-il, Nasreddin Hodja? Tu ne vendras rien si tu ne dis pas réellement ce que tu vends.
— Je sais ! Je sais ! Rétorqua Nasreddin. Mais si je crie « qui veut ma belle viande de chèvre », j’aurai tous les chats et tous les chiens errants du village à mes trousses.
Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.