Nasreddin Hodja et le chinois
Nasreddin Hodja prétend qu’il a fait jadis un voyage en Chine et que, là-bas, il a appris le chinois. Quelqu’un, qui doit s’y rendre prochainement pour affaires, lui demanda de lui enseigner quelques mots courants.
— Par exemple, dit-il, comment dit-on “éléphant” ?
— Pourquoi choisir un mot qui ne te servira à rien ? Ils n’ont pas d’éléphants.
— Alors, comment dire “moustique” ?
— Eléphant, moustique, tu as le sens de la démesure ! L’animal que tu choisis est soit trop grand, soit trop petit. Là-bas, on n’aime pas beaucoup les gens qui n’ont pas le sens de la mesure. Tu ne pourrais pas choisir un animal de taille raisonnable ?
— Alors, si je veux acheter un veau, comment dire ?
— Quand j’ai quitté la Chine, les veaux venaient juste de naître. Ils n’ont pas eu le temps de leur donner un nom.
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