Il a mis la dose

Nasreddin Hodja avait une belle poule noire qu’il décida de vendre au marché. L’affaire était presque conclue, lorsque le futur acheteur lui dit :

— Ta poule est belle, je l’aurais achetée volontiers, malheureusement elle n’est pas blanche.

Nasreddin qui ne voulait pas rater la vente, lui dit d’attendre un moment. Il partit et se mit à laver la pauvre bête, croyant la rendre blanche. A la fin de l’opération, elle était encore noire et plus brillante.

Résigné, il soupira :

— Celui qui l’a peinte, il a mis la dose !

 

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |2 Commentaires »

Et si ça arrivait

Un jour Nasreddin Hodja prit un peu de yagourt et se rendit sur le bord du lac d’Aksehir. Là, il le mélangea à l’eau et le versa dans le lac.

Des paysans étonnés lui demandèrent :

— Que fais-tu ?

— Etes-vous aveugles ? Ne voyez-vous pas que je verse du ferment dans le lac ?

— Mais il n’est pas possible que le lac prenne et devienne yagourt !

— Je le sais, mais si ça arrivait…

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Je me contenterai de quatre-vingt-dix-neuf

Nasreddin Hodja rêvait qu’on lui mettait dans la main un sac de quatre-vingt-dix-neuf pièces de monnaie. Content, il protestait tout de même :

— J’en voudrais cent.

Sur ces paroles il s’éveilla. Voyant qu’il n’avait rien dans la main, il regretta sa protestation, ferma les yeux pour continuer son rêve et supplia :

— Ca va, ça va, je me contenterai de quatre-vingt-dix-neuf.

 

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Les fins du monde

Un ami demanda à Nasreddin Hodja quand viendrait la fin du monde.

— Laquelle ? La petite ou la grande ?

— Mais, Hodja, combien, y a-t-il de fins du monde ?

— Mon cher, il y en a deux : le petite quand mourra ma femme, la grande quand je mourrai, moi.

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

La mort de l’âne

Nasreddin Hodja perdit sa femme.

Il était désespéré et pleurait sans cesse. Ses amis le consolèrent ainsi :

— Ne te laisse pas aller, c’est le destin. Nous te trouverons une autre femme ; peut-être mieux que la précédente.

Et Nasreddin finit par surmonter son chagrin.

A quel temps de là, son âne mourut. Cette fois il pleura tant et plus qu’il fut impossible de le consoler.

Un de ses amis lui dit alors :

— Sais-tu que tu es étrange ? Ta femme meurt, tu pleures, c’est naturel, mais ton chagrin passe. Par contre, rien ne peut te consoler de la mort de ton âne !

Nasreddin expliqua :

— A la mort de ma femme, vous m’avez dit : « Nous t’en trouverons une autre encore mieux. »  A la mort de mon âne, personne n’est venu me dire « Nous le remplacerons par un autre. »

 

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Un homme de parole

Quelqu’un demanda à Nasreddin :

— Quel âge as-tu ?

— Quarante ans.

Dix ans passèrent. La même personne l’interrogea à nouveau :

— Quel âge as-tu ?

Nasreddin répondit :

— Quarante.

— Il y a dix ans tu me fais la même réponse. Comment est-ce possible que tu aies encore quarante ans ?

— Mon cher, dit Nasreddin, je suis un homme de parole. Quelqu’un qui se respecte doit respecter la parole donnée et non pas changer continuellement. Si tu me poses la même question dans trente ans, je te répondrai encore quarante.

 

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Félicitations

— Félicite-moi, ami, s’exclama Nasreddin Hodja. Je suis père.

— Félicitations, lui dit-il donc. Est-ce une fille ou un garçon ?

— Oui, répondit Nasreddin. Mais comment le sais-tu ?

 

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

L’odeur de son imagination

Nasreddin Hodja était seul chez lui et imaginait qu’il se préparait un bon petit plat : un poulet avec lequel il faisait un bouillon bien assaisonné. Il n’avait pas encore mis les pieds dans la cuisine, qu’on frappa à la porte. Un gamin, un bol à la main lui dit :

— Excuse-moi, Hodja, ma mère est malade. Je suis venu te demander un peu de potage.

Abasourdi, Nasreddin pensa : « Mes voisins parviennent à sentir jusqu’à l’odeur de mon imagination ! »

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Que fais-tu là dedans ?

Un jour Nasreddin Hodja entendit des bruits suspects dans sa maison. Pensant à un voleur, il se cacha dans un placard.

Le voleur fouilla partout, sans trouver quelque chose digne d’être dérobé. Au moment de partir, il alla quand même jeter un coup d’œil dans le placard. Quelle ne fut pas sa surprise d’y voir Nasreddin !

— Mais que fais-tu là dedans ?

— Je me suis caché parce que j’avais honte, répondit Nasreddin. Chez moi, il n’y a rien qui soit digne d’être volé.

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

N’importe où mais pas dedans

Dans les villages, lors des funérailles, les hommes portaient le cercueil jusqu’à la mosquée, puis au cimetière.

Quelqu’un demanda un jour à Nasreddin Hodja :

— Pendant la procession, de quel côté du cercueil faut-il se placer ?

— N’importe où, répondit Nasreddin en souriant, pourvu que ce ne soit pas dedans.

Publié dans : Non classé | le 13 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »
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