Si tu avais retiré tes vêtements, tu ne n’aurais pas été mouillé.

Tamerlan décida d’aller à la chasse. Il plut tellement ce jour-là que le souverain et les chasseurs rentrèrent trempés au campement. Nasreddin Hodja n’était pas encore là.

C’est alors qu’on le vit arrivé à cheval, les vêtements secs. Tamerlan s’enquit :

— Comment se fait-il que nous soyons tous trempés et toi sec ?

— Que voulez-vous, mon seigneur, mon cheval est vif comme l’éclair.

Et Tamerlan lui demanda son cheval.

A quelques temps de là, par une autre journée de pluie, Tamerlan, bien que sur le cheval de Nasreddin, rentra trempé jusqu’aux os.

Il appela Hodja :

— Tu m’as menti. Ton cheval est pire qu’un âne !

— Maître, si tu avais retiré tes vêtements et les avait liés sous le ventre du cheval, tu serais arrivé sec, comme moi le jour où tu as voulu ma monture !

 

 

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Une échelle se vend-elle chez un charcutier ?

Dans sa jeunesse, Nasreddin Hodja, une longue échelle sur l’épaule, pénétra dans un jardin. Le jardinier qui l’aperçut lui demanda :

— Qui es-tu ? Que viens-tu chercher ici ?

Nasreddin répondit effrontément :

— A ma connaissance, il n’y a pas d’endroit particulier pour vendre des échelles. Tu ne voudrais tout de même pas que j’aille la vendre dans la boutique du charcutier ?

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Le quarante-cinquième jour du ramadan

Le jeûne du musulman, le ramadan, dure trente jours. Cette année-là, pour compter les jours, Nasreddin Hodja décida de mettre un caillou dans une jarre chaque soir. Sa fille, croyant à un jeu, mit un beau matin une poignée de cailloux dans le récipient à l’insu de son père.

Le vingt-cinquième jour du mois, des fidèles demandèrent à Nasreddin où l’on en était du jeûne.

— Un moment, leur dit-il.

Il alla chez lui, renversa la jarre et se mit à compter.

Il y avait 125 cailloux. Il recompta…toujours 125 !

Il décida de donner un chiffre plus raisonnable. Arrivé devant les fidèles, il leur déclara :

— Aujourd’hui nous sommes le quarante-cinquième jour du ramadan.

Ils éclatèrent tous de rire.

— Comment est-ce possible ? Un mois dure trente jours !

Nasreddin bredouilla :

— Et encore, je suis modeste. D’après le compte de ma jarre, nous en serions au cent vingt-cinquième jour.

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

L’appel à la prière

Un jour, le muezzin invitait les fidèles à la prière.

Tous se dirigeaient vers la mosquée, lorsque Nasreddin Hodja  s’en allait dans la direction opposée.

— Hodja, n’entends-tu pas l’appel du muezzin ? lui crièrent-ils. Pourquoi t’éloignes-tu ?

— Je ne m’éloigne pas, je ne vais pas dans la direction opposée. Je me contente de suivre la voix pour savoir jusqu’où on peut l’entendre.

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Quel paresseux !

Le fils de Nasreddin Hodja, qui étudiait à Konya, écrivit à son père :

« Cher papa, je prie pour toi quatre fois par jour… »

Les bons musulmans priant cinq fois par jour, Nasreddin soupira :

— Quel paresseux ! Il se lève toujours aussi tard le matin !

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Ton âne est Kadi à Bostanci

L’âne de Nasreddin Hodja  s’était encore perdu. Cette fois, il était introuvable. Les jours passaient, le pays en riait. Pour se moquer du pauvre Nasreddin, un plaisantin lui dit :

— Es-tu au courant ? Ton âne est Kadi à Bostanci.

Sans s’émouvoir, Hodja répliqua :

— Cela ne m’étonne pas. Ce n’est pas sans raison que, quand je vous enseignais, il était si attentif, dressant ses oreilles. On pouvait déjà comprendre qu’il réussirait dans la vie.

 

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Je sais ce que j’ai à faire

Un jour, Nasreddin Hodja  égara sa besace dans un village où il était l’hôte des habitants. Il commença à crier à tue-tête.

— Si vous ne me la retrouvez pas tout de suite, je sais ce que j’ai à faire !

Ils cherchèrent avec le plus grand soin. Finalement, on retrouva la besace. Alors que le Hodja allait quitter le village, un de ceux venus le saluer lui demanda, intrigué :

— Si par malheur la besace n’avait pas été retrouvée, qu’aurais-tu fait ?

— Ce que j’aurais fait ? J’ai chez moi un vieux tapis. Je l’aurais découpé pour en faire une nouvelle besace.

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

La vallée inondée

Nasreddin Hodja venait à Aksehir pour la première fois. Il n’avait encore jamais vu de lac.

Contemplant le paysage, il dit :

— Bel endroit, dommage que la vallée soit inondée !

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

Si elle n’était pas morte

Nasreddin Hodja, de retour à Konya après une courte absence, apprit le décès de sa femme. Avec sa philosophie habituelle, il dit aux amis attristés pour lui :

— Si elle n’était pas morte, j’aurais divorcé.

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »

La bataille

Un soir d’hiver, tous les habitants du village étaient réunis au café. Chacun racontait son aventure : qui de chasse, qui amoureuse, qui de guerre. Vint le tour de Nasreddin.

Il commença ainsi :

— C’était durant la dernière guerre, nous étions encerclés par l’ennemi. Comme il n’y avait plus rien à faire, le capitaine nous donna l’ordre de dégainer notre épée et de nous précipiter vers l’ennemi.

Les paysans étaient tout ouie. Hodja ne poursuivant pas, on lui demanda :

— Et après, qu’as-tu fait ?

— Après, nous avons attaqué et j’ai coupé la jambe à l’un d’eux.

— Mais pourquoi lui as-tu coupé la jambe alors que tu pouvais lui trancher la tête et le tuer ?

— Que voulez-vous, mes amis, quelqu’un avant moi lui avait déjà coupé la tête !

Publié dans : Non classé | le 30 octobre, 2014 |Pas de Commentaires »
1...1718192021

Likemybullshit |
Carnet de lecture de 3e |
Leblogdunefolle2 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Seulement mes mots
| PoétiquementVôtre
| Filskermeur